Lorsqu'Emily Taylor (Rooney Mara) est admise chez l'ambitieux psychiatre Dr Jonathan Banks (Jude Law) après une tentative de suicide, celui-ci met tout en œuvre pour aider sa nouvelle patiente. Le mari d'Emily, Martin (Channing Tatum), vient tout juste d'être libéré de prison après avoir purgé une peine de plusieurs années pour délit d'initié.
Mais la tentative de commencer une nouvelle vie ensemble après la longue et douloureuse séparation échoue : Emily tue son mari sous l'emprise des médicaments, mais le lendemain matin, elle ne se souvient de rien. C'est maintenant au docteur Banks de prouver que sa patiente ne savait pas ce qu'elle faisait en raison des produits qu'elle avait ingérés...
« Après avoir commencé comme une version slasher de 'Desperate Housewives', la partie centrale du film offre un portrait sarcastique d'une société de classe moyenne accro aux médicaments, dans laquelle ce sont surtout des épouses frustrées, des maîtresses dépressives et des carriéristes en proie au burn-out qui jonglent avec beaucoup, beaucoup de pilules, et des médecins qui gagnent de l'argent en représentant les intérêts des entreprises pharmaceutiques.
Dans le contexte du capitalisme tardif, fait de stress, d'efficacité et d'optimisation de soi, les drogues ont, comme le suggère le film avec un sous-entendu mordant, une fonction sociale bien établie ; leur consommation est devenue depuis longtemps un comportement standard de la modernité : 'Elles ne vous changent pas. Elles facilitent seulement le fait d'être soi-même', peut-on lire dans un passage significatif. [...]
On peut comprendre 'Side Effects' comme le blueprint d'une modernité faite de voyeurisme et de mensonge, de désir de voir, de peur de la vérité et de manipulation de soi. Comme dans ses films 'Ocean's' amoraux, comme dans le mélo de machines à rêves 'Solaris' (2002), le néolibéral 'L'informateur ! (2009) ou encore son film le plus romantique 'Out of Sight' (1998), le pathos moralisateur de la vérité s'évapore. Une fois de plus, Soderbergh réussit à faire beaucoup de choses différemment de ses collègues, et à étonner le public par son approche confiante, originale et très libre des règles de narration et de genre ». (Rüdiger Suchsland, sur : filmdienst.de)
Lorsqu'Emily Taylor (Rooney Mara) est admise chez l'ambitieux psychiatre Dr Jonathan Banks (Jude Law) après une tentative de suicide, celui-ci met tout en œuvre pour aider sa nouvelle patiente. Le mari d'Emily, Martin (Channing Tatum), vient tout juste d'être libéré de prison après avoir purgé une peine de plusieurs années pour délit d'initié.
Mais la tentative de commencer une nouvelle vie ensemble après la longue et douloureuse séparation échoue : Emily tue son mari sous l'emprise des médicaments, mais le lendemain matin, elle ne se souvient de rien. C'est maintenant au docteur Banks de prouver que sa patiente ne savait pas ce qu'elle faisait en raison des produits qu'elle avait ingérés...
« Après avoir commencé comme une version slasher de 'Desperate Housewives', la partie centrale du film offre un portrait sarcastique d'une société de classe moyenne accro aux médicaments, dans laquelle ce sont surtout des épouses frustrées, des maîtresses dépressives et des carriéristes en proie au burn-out qui jonglent avec beaucoup, beaucoup de pilules, et des médecins qui gagnent de l'argent en représentant les intérêts des entreprises pharmaceutiques.
Dans le contexte du capitalisme tardif, fait de stress, d'efficacité et d'optimisation de soi, les drogues ont, comme le suggère le film avec un sous-entendu mordant, une fonction sociale bien établie ; leur consommation est devenue depuis longtemps un comportement standard de la modernité : 'Elles ne vous changent pas. Elles facilitent seulement le fait d'être soi-même', peut-on lire dans un passage significatif. [...]
On peut comprendre 'Side Effects' comme le blueprint d'une modernité faite de voyeurisme et de mensonge, de désir de voir, de peur de la vérité et de manipulation de soi. Comme dans ses films 'Ocean's' amoraux, comme dans le mélo de machines à rêves 'Solaris' (2002), le néolibéral 'L'informateur ! (2009) ou encore son film le plus romantique 'Out of Sight' (1998), le pathos moralisateur de la vérité s'évapore. Une fois de plus, Soderbergh réussit à faire beaucoup de choses différemment de ses collègues, et à étonner le public par son approche confiante, originale et très libre des règles de narration et de genre ». (Rüdiger Suchsland, sur : filmdienst.de)